Moïse fut l’un des chefs les plus remarquables qui aient jamais existé. Il a conduit plus d’un million de personnes dans un voyage qui a duré quarante ans. Aujourd’hui, on considérerait comme une folie la tentative de conduire une telle multitude à travers le désert. Pourtant, avec l’aide de Dieu, Moïse a accompli cette tâche apparemment impossible. Jetons un regard sur la vie de ce grand homme.
Moïse vint au monde en Egypte. Ses parents étaient des esclaves Israélites vivant sous le règne du grand Pharaon, roi d’Egypte. Le Pharaon craignait que les Israélites ne deviennent trop forts et, pour réduire leur nombre il publia un décret selon lequel tout enfant mâle né parmi les esclaves devait être jeté dans le fleuve dès sa naissance. A la naissance de Moïse, sa mère eut peur qu’il ne fût noyé. Elle le cacha à la maison pendant trois mois. Lorsqu’elle ne pouvait plus le cacher, elle fit une corbeille, l’enduisit de goudron et y mit Moïse. Elle la déposa parmi les roseaux, sur le bord du fleuve. La fille de Pharaon descendit au fleuve pour se baigner et vit la corbeille. Elle l’ouvrit et trouva le petit Moïse. Elle en eut pitié et le fit garder par une nourrice (qui n’était autre que la mère du bébé). Puis elle donna des instructions pour que plus tard, il fût amené au palais où il serait élevé comme son propre fils.
Un jour, alors qu’il faisait paître un troupeau, il remarqua qu’un buisson était en train de brûler. Ce feu était différent d’un feu ordinaire. Le buisson était en flammes, mais ne se consumait pas. Lorsque Moïse se tourna pour voir la chose de plus près, une voix l’appela: «Moïse! Moïse!» Moïse répondit: «Me voici». C’était Dieu qui parlait à Moïse du buisson. Dieu dit encore : «N’approche pas ici; ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte». Ensuite, Il lui dit qu’Il avait entendu les cris des esclaves en Egypte et qu’Il allait les délivrer. Dieu confia à Moïse une tâche très importante: «Je t’enverrai auprès de Pharaon et tu feras sortir d’Egypte les Israélites». Moïse répondit: «Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël?» «Je serai avec toi,» dit Dieu.
Moïse obéit à Dieu et alla demander à Pharaon la libération des esclaves. Pharaon se moqua de Moïse et lui dit que les esclaves ne pouvaient pas quitter l’Egypte. Alors Dieu envoya des plaies sur les Egyptiens parce que Pharaon ne voulait pas laisser partir les enfants d’Israël: toute l’eau du pays fut changée en sang; des millions de grenouilles, de poux, de mouches, de sauterelles vinrent infester le pays; le bétail tomba malade, et pendant trois jours une obscurité couvrait le pays. Dieu envoya toutes ces choses sur l’Egypte parce que Pharaon ne voulait pas Lui obéir et laisser partir les Israélites. Ces plaies qui tombèrent sur l’Egypte n’avaient pas touché les esclaves.
Moïse alla de nouveau vers Pharaon et lui dit que, puisqu’il avait désobéi à Dieu, l’Eternel enverrait encore une autre plaie sur l’Egypte. A minuit, le fils aîné de chaque famille devait mourir, ainsi que tous les premiers-nés des animaux.
Selon l’ordre de Dieu, Moïse commanda aux enfants d’Israël de tuer un agneau pour chaque maison et d’en mettre le sang sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte. Cela les mettrait à l’abri du jugement que Dieu allait envoyer. L’ange de l’Eternel n’entra pas dans les maisons où le sang avait été appliqué. Dans toutes les maisons qui n’étaient pas marqués par le sang de l’agneau, l’ange de la mort frapperait tous les premiers-nés depuis les hommes jusqu’aux animaux. Dieu dit: «Je verrai le sang et je passerai par-dessus vous». Cette nuit-là, beaucoup moururent dans tout le pays d’Egypte. Mais les esclaves échappèrent au jugement de Dieu, parce que le sang avait été appliqué sur les portes.
Dieu préparait ainsi le peuple à la venue de Celui qui devait offrir l’unique sacrifice, celui de son propre sang, pour tous les hommes, de tous les temps.